Les 5 préceptes Bouddhistes : explication

5 principes du Bouddhisme

La grande catégorie de conduite morale a été codifiée tout au long de l’histoire du bouddhisme, à partir de l’époque du Bouddha, en cinq préceptes de conduite. Le nombre de préceptes de comportement des moines a atteint des centaines dans certaines sectes. Pour les laïcs, la tradition Theravada comporte cinq préceptes.

Il existe des éléments communs entre ces cinq préceptes et la majorité des comportements moraux des autres principales traditions. Certains aspects, en particulier le précepte de s’abstenir de prendre la vie, ont fait l’objet d’une attention constante tout au long de l’histoire du bouddhisme. Aujourd’hui, nous allons les explorer en profondeur à travers des enseignements datant d’entre le cinquième et le vingtième siècle.

Je m’engage à respecter la règle :

  1. à m’abstenir de prendre la vie
  2. de s’abstenir de prendre ce qui n’est pas donné
  3. de s’abstenir de toute faute sensuelle
  4. s’abstenir de tout faux discours
  5. s’abstenir de consommer des substances intoxicantes qui tendent à obscurcir l’esprit

Nous allons voir en détail ces 5 préceptes du Bouddhisme dans la suite de cet article.

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S’abstenir de prendre la vie

Dans les cinq préceptes, « prendre la vie » signifie assassiner tout ce qui vit. Il s’agit de frapper et de tuer des êtres vivants. Prendre la vie, c’est la volonté de tuer tout ce que l’on perçoit comme ayant la vie, d’agir de manière à mettre fin à la force vitale qu’elle contient, dans la mesure où cette volonté s’exprime par des actions corporelles ou par la parole. En ce qui concerne les animaux, il est pire de tuer les grands que les petits. Parce qu’un effort plus important est nécessaire. Même lorsque l’effort est le même, il faut tenir compte de la différence de fond.

Dans le cas de l’homme, plus la mise à mort est blâmable, plus il est vertueux. En dehors de cela, l’étendue de l’infraction est proportionnelle à l’intensité du désir de tuer.

Cinq facteurs sont en jeu :

  • un être vivant,
  • la perception d’un être vivant,
  • la pensée du meurtre,
  • l’action de le commettre
  • la mort qui en résulte.

Et six sont les manières dont l’infraction peut être commise :

  • de sa propre main,
  • par instigation,
  • par des missiles,
  • par un empoisonnement lent,
  • par la sorcellerie,
  • par le pouvoir psychique.

S’abstenir de prendre ce qui n’est pas donné

« Prendre ce qui n’est pas donné » signifie l’appropriation de ce qui n’est pas donné. Il s’agit de l’enlèvement de la propriété de quelqu’un d’autre, de son vol, du vol. « Ce qui n’est pas donné » signifie ce qui appartient à quelqu’un d’autre. « Prendre ce qui n’est pas donné », c’est alors la volonté de voler tout ce que l’on perçoit comme appartenant à quelqu’un d’autre, et d’agir de manière à se l’approprier. Sa reproche dépend en partie de la valeur du bien volé, en partie de la valeur de son propriétaire. Cinq facteurs entrent en jeu : les biens d’autrui, la conscience qu’ils appartiennent à autrui, la pensée du vol, l’action de le commettre, l’appropriation qui en résulte. Ce péché peut lui aussi être commis de six façons. On peut également distinguer l’acquisition illicite par vol, le vol qualifié, les transactions sournoises, les stratagèmes et le tirage au sort.

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S’abstenir de toute faute sensuelle

« Inconduite sensuelle » – ici, « sensuelle » signifie « sexuelle« , et « inconduite » est un mauvais comportement extrêmement répréhensible. La « faute sensuelle » est la volonté de transgresser ceux qu’on ne doit pas fréquenter, et la réalisation de cette intention par une action physique illégale. Par « ceux dans lesquels il ne faut pas entrer », on entend tout d’abord les hommes. Et puis aussi vingt sortes de femmes. Dix d’entre elles sont sous une forme ou une autre de protection, par leur mère, leur père, leurs parents, leur frère, leur sœur, leur famille, leur clan, leurs coreligionnaires, en ayant été réclamées dès la naissance, ou par la loi du roi.

Les dix autres sortes sont :

  • les femmes achetées avec de l’argent,
  • les concubines pour le plaisir,
  • les femmes gardées,
  • les femmes achetées par le don d’un vêtement,
  • les concubines qui ont été acquises par la cérémonie qui consiste à tremper leurs mains dans l’eau,
  • les concubines qui portaient autrefois des fardeaux sur la tête,
  • les esclaves qui sont aussi des concubines,
  • les servantes qui sont aussi des concubines,
  • les filles capturées à la guerre,
  • les épouses temporaires.

Plus l’infraction est grave, plus la personne transgressée est morale et vertueuse. Elle implique quatre facteurs : une personne qui ne devrait pas être enrôlée, la pensée de cohabiter avec celle-ci, les actions qui conduisent à cette cohabitation et son exécution effective. Il n’y a qu’une seule façon de la réaliser : avec son propre corps.

10 règles bouddhisme

S’abstenir de tout faux discours

Le « faux discours » est la volonté de tromper les autres par des paroles ou des actes. On peut aussi expliquer : « Faux » signifie quelque chose qui n’est pas réel, pas vrai. La « parole » est l’indication que cela est réel ou vrai. Le « faux discours » est alors la volonté qui conduit à laisser délibérément entendre à quelqu’un d’autre que quelque chose est vrai alors que ce n’est pas le cas.

La gravité de l’infraction dépend des circonstances. Si un chef de ménage, qui ne veut pas donner quelque chose, dit qu’il ne l’a pas, c’est un petit délit ; mais représenter quelque chose que l’on a vu de ses propres yeux comme étant autre chose que ce que l’on a vu, c’est un délit grave. Si un mendiant a reçu très peu d’huile ou de beurre pendant sa tournée et s’il s’exclame ensuite : « Quelle magnifique rivière coule ici, mes amis ! », ce n’est qu’une blague un peu éculée, et le délit est petit. Mais dire que l’on a vu ce que l’on n’a pas vu, c’est un grave délit. Quatre facteurs entrent en jeu :

  • quelque chose qui n’est pas vrai,
  • la pensée de la tromperie,
  • un effort pour la réaliser,
  • la communication de la fausseté à quelqu’un d’autre.

Il n’y a qu’une seule façon de le faire : avec son propre corps.

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S’abstenir de consommer des substances intoxicantes car elles tendent à obscurcir l’esprit

Le dernier des cinq préceptes est de s’abstenir de prendre des substances intoxicantes qui obscurcissent l’esprit et provoquent l’insouciance. Il s’agit des drogues et de l’alcool (mais pas des médicaments sur ordonnance). Ce précepte est un moyen traditionnel de désintoxiquer notre corps et notre esprit. Et il peut s’avérer difficile lors d’événements où l’alcool est considéré comme un moyen de socialisation et de relaxation. Cependant, avec de l’engagement, ces situations s’avèrent souvent moins gênantes que ce que nous craignions. Les avantages du respect du vœu s’avèrent encore plus fructueux que nous l’avions espéré.

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